*[alberoṉ]
T: PAlvZ 2,62 (alberros C) = Lv 1:141b (s. v. berros)
L'existence du mot, qui remonte à une proposition de l'éd. PAlvZ, est fort douteuse. Dans la forme alber(r)o du passage Que cum l'aurs resplan e(n) l'azurs /contr' alberros /[lacune de deux syllabes…] sobre·ls escutz /…, l'éd. voit le nom d'une 'sorte de pierre calcaire', interprétation rejetée par Schultz et par les éds. postérieurs de PAlv. En suivant Coulet, PAlvD 5,62 corrige le vers en contra·l fer ros, tandis que PAlvF 16,62 préfère lire contra·l be rros (avec beṉ ros, «variante metaforica» de ros sols au v. 6), leçon corr. par Roncaglia en contr' alb' e ros («allusione araldica»). Lv, lui, lit avec Appel (AppelInedP 207,62) contra·l berros, mais n'arrive pas à expliquer berros. Pour éviter ces conjectures assez problématiques, on est tenté de lire contr' alberios (alberjos) 'contre cottes de maille' (→ ausberjoṉ), celles‑ci formant un contraste avec l'aurs… e l'azurs… sobre·ls escutz.
PAlvZ 178 n. 62; PAlvZ,Schultz 73; PAlvZ,Coulet 381; PAlvF 230; PAlvF,Roncaglia 354.