aferir
variante(s): afferir
v. pr.
s'a. a 'convenir à, correspondre à'
T: PGuilhLus ⊂ BertTrIt 22,21 (afier C, F, G, I, c; afeir Da; affier Dc; 3e sg. ind. pr.) = Rn 2:31b («B. de Ventadour»)
Probablement de lat. pop. *ᴀꜰꜰᴇʀʀɪ̄ʀᴇ qui remplace lat. class. ᴀꜰꜰᴇ̆ʀʀᴇ 'apporter, amener', et non pas de lat. ꜰᴇʀɪ̄ʀᴇ 'battre' comme le pose le FEW; cf. Müller et DEM. A. occ. a. est relevé par LvP – et repris par le FEW – avec la définition «v. n. 'convenir'; v. r. 'confiner, toucher'», définition qui ne cadre pas avec l'unique attestation dont on dispose et qui présente s'a., que Rn traduit correctement par 'convenir'. On se demande donc s'il ne faut pas intervertir les catégories grammaticales données par LvP et ajouter à l'emploi pron. du verbe enregistré ci‑dessus un emploi intr. (ou plutôt tr. indir.) 'confiner, toucher'. L'attestation correspondante resterait toutefois à repérer.
L'entrée a. qui figure dans le glossaire de BartschKChr est à biffer; dans le texte en question (ChastAm), il faut lire a ferir, cf. ChastAmT 75 et la note au vers. Un autre a., signalé comme tel dans le glossaire de GuilhPCazM, se trouve dans un passage dont l'interprétation est douteuse, mais il est probable que là aussi, il s'agit du verbe → ferir.
FEW 3:466a [ꜰᴇʀɪʀᴇ]; DECH 3:346b; DEM 2:243a. TL 1:177; Gdf 1:131b; AND2 59b. – Müller.